Le marché français continue de plonger à grande vitesse. 148.554 véhicules ont été vendus au sein de l’Hexagone en mai, soit une perte de 10,3% par rapport à la même période l’an dernier.
Ce nouveau recul à deux chiffres est le troisième constaté en quatre mois après ceux de février (-12,1%) et mars (-16,4%). Seul le mois d’avril avait marqué une légère accalmie dans l’évolution du nombre d’immatriculations à un an d’intervalle avec une baisse de 5,2%.
Depuis le début de l’année, la chute du marché français s’élève à -11,9% pour un total de 740.185 unités. A nombre de jours ouvrables comparables, la diminution du nombre d’immatriculations sur cinq mois est de 11%.
Parmi les constructeurs français, Peugeot est celui qui résiste le mieux avec une baisse contenue à 2,9% qui contraste avec les nets reculs de Citroën (-14,5%) et Renault (-20,3%). En revanche, les trois marques enregistrent une baisse moyenne supérieure à 12% depuis le début de l’année.
Les marques étrangères sont elles créditées de fortunes très diverses. Alors que le groupe Volkswagen a reculé de 9,4 % le mois dernier et que GM a plongé de 25,6%, le groupe Toyota affiche la seule progression à deux chiffres (+10,2%), suivi par Fiat qui se redresse (+4,2%).